Pour obtenir le logement de ses rêves avec le budget disponible ou tout simplement pour faire baisser le coût, l’acheteur peut négocier le prix d’un logement neuf. Cependant, il faut recourir à quelques astuces car en principe les promoteurs immobiliers proposent une grille de tarifs pour chaque bien à la vente.

Éviter le piège du rabais

Si le vendeur (agence ou particulier) propose un prix initial de 200 000 € et propose un rabais de 10 % soit 180 000 €, il faut d’abord se renseigner. En effet, ce logement peut valoir 160 000 € voir 150 000 € ailleurs chez un promoteur immobilier. L’important est donc le prix réel auquel l’acheteur a obtenu sa maison ou son appartement mais non pas le pourcentage de la baisse de prix. Ceci dit, il faut toujours marchander car les vendeurs prévoient une marge de négociation d’environ 10 %.

Négocier quelques détails chez le promoteur

Lors d’une vente en l’état du futur achèvement ou VEFA, l’acquéreur peut demander certaines modifications mineures. Ces modifications peuvent faire baisser considérablement le coût du logement. Citons entre autres la suppression des travaux non souhaités comme certaines cloisons et portes. En partant, sans augmenter le prix, il peut négocier l’ajout de certains détails comme des prises supplémentaires, le carrelage de la terrasse, le changement de la moquette en parquet en bois. À noter que les premiers clients d’un promoteur tout comme ceux qui achètent les derniers appartements qui ne trouvent pas preneurs peuvent toujours obtenir une remise. Comme pour tout, il faut savoir négocier et ne pas se montrer pressé ni trop intéressé. Si c’est un coup de coeur, le vendeur aura tendance à s’en servir pour faire plier l’acheteur et qu’il fasse un chèque du montant du prix d’origine ou d’un montant très proche. Il faut garder l’avantage en disant que d’autres biens du secteurs sont au moins aussi intéressants afin de mettre la pression du côté du vendeur.