Depuis quelques années, il est devenu difficile de se chauffer correctement sans utiliser des appareils de chauffage comme les chaudières ou les poêles à bois. Même ceux possédant une cheminée n’arrivaient pas à obtenir le confort thermique surtout en hiver. Aujourd’hui, une solution est proposée au détenteur de cheminée, il s’agit de l’insert bois.

D’après son nom, l’insert s’encastre dans le foyer de la cheminée. Ce dernier ne permet ainsi aucune modification de votre logis et permet d’améliorer grandement le rendement de votre cheminée à foyer ouvert afin de faire de celle-ci un véritable appareil de chauffage.

Ce qui est à la base de l’insert à bois

Une installation simple, un insert est fabriqué avec une double paroi en fonte, dont un courant d’air circulant entre la paroi extérieure et la paroi intérieure. Ce courant d’air pénètre par le dessous, arrive froid puis se réchauffe petit à petit à l’intérieur de la cloison. Ce sera ensuite cet air chauffé qui sera diffusé à travers la pièce grâce à la partie haute de l’insert. On distingue également deux sources de chaleur qui sont la circulation d’air chaud par convection et la diffusion de chaleur par conduction. Cette dernière est contenue dans les parois de la cheminée. L’insert à bois doit être pris en compte dans une étude thermique RT2012 si votre maison est neuve et doit être RT2012.

Les avantages d’un insert à bois

Installer un insert à bois dans sa cheminée occasionne de nombreux avantages. Le principal étant le chauffage permettant de multiplier par 5 le rendement. En effet, plus de 60 % de la chaleur produite est récupérée pour chauffer la pièce. Également, l’insert à bois permet de ne pas modifier la structure de la cheminée et donc d’éviter un coût supplémentaire de travaux. Au niveau de la sécurité, il n’y a pas de projections hors du foyer ni d’éboulement de bûches grâce aux parois. D’autres avantages, vous n’aurez plus à vous soucier des cendres ni de la poussière puisque ces derniers restent à l’intérieur de l’insert. Et l’avantage final : le feu obtenu par l’utilisation de l’insert à bois à une autonomie pouvant dépasser les 10 heures.